Travailleur, tu t'entraînes à ne pas crever de mépris,
Travailleur, tu te démènes à refaire ton lit moisi.
Tu ne t'appelles d'ailleurs plus ainsi, tu es la risée des nantis,
Ils ne veulent pas que tu t'en sorte, c'est pour eux, un alibi.
T'as beau sonner le glas, leurs émotions, c'est fini.
Remets-toi en selle, garde ton beau châpeau, et tu les maudis.
Mais peut-être que demain, ce ne sera pas l'oubli?
Enfile ta cotte miteuse, mets tes bottes, et puis vas-y,
A ton usine princière qui depuis vingt ans vous nourrit.
Alors pourquoi te plaindre, quand « ceux-ci » ont dit,
Que leur place au soleil ne peut être ternie,
Par des prolos de merde , à qui ils ont dit oui.
Fouille bien dans tes tiroirs, où sont tes stock-options,
Fais donc abracadabra, peut-être, elles y seront?
Tes bottes sont encore là, crasseuses et puantes,
Rêve, peut-être demain, elles seront moins odoriférantes?
Il suffirait, il suffirait, que l'égoïsme s'estompe,
Et que l'amour ici-bas, ne soit pas synonyme de corrompre.
Enlève ton chapeau, regarde par la lorgnette,
Le jour est déjà levé...remets encore tes chaussettes!!
Agrégo
"Il est fortement conseillé de répondre aux imbéciles par le silence"!Travailleur, tu te démènes à refaire ton lit moisi.
Tu ne t'appelles d'ailleurs plus ainsi, tu es la risée des nantis,
Ils ne veulent pas que tu t'en sorte, c'est pour eux, un alibi.
T'as beau sonner le glas, leurs émotions, c'est fini.
Remets-toi en selle, garde ton beau châpeau, et tu les maudis.
Mais peut-être que demain, ce ne sera pas l'oubli?
Enfile ta cotte miteuse, mets tes bottes, et puis vas-y,
A ton usine princière qui depuis vingt ans vous nourrit.
Alors pourquoi te plaindre, quand « ceux-ci » ont dit,
Que leur place au soleil ne peut être ternie,
Par des prolos de merde , à qui ils ont dit oui.
Fouille bien dans tes tiroirs, où sont tes stock-options,
Fais donc abracadabra, peut-être, elles y seront?
Tes bottes sont encore là, crasseuses et puantes,
Rêve, peut-être demain, elles seront moins odoriférantes?
Il suffirait, il suffirait, que l'égoïsme s'estompe,
Et que l'amour ici-bas, ne soit pas synonyme de corrompre.
Enlève ton chapeau, regarde par la lorgnette,
Le jour est déjà levé...remets encore tes chaussettes!!
Agrégo