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Fais le tour de mes envies

Artytchy

Nouveau poète
#1
Ça prend les jours ça prend les nuits ça fait le tour de mes envies
Et Ça la mène ou je m’invite et ça m’enchaîne ou je l’évite
Brise le cocon d’indifférence délecte toi d’interférences
Ça me soupçonne ça me confirme ça me pardonne ça m’envenime
Ça me saccages quand je gravite je suis trop sage j’implore la suite
Ça me corrompe en haut des cuisses je touche le fond de son caprice
Et ça m’expulse de clairvoyance je veux goûter ça décadences
Ça se dérobe dans l’embouchure c’est mon envie c’est ma blessure
Brise mon cocon d’interférences délectes toi d’impénitence
Ça se déchire dans l’embrasement et m’ecchymoses scrupuleusement
Ça me ressent dans sa substance ça m’écartèle dans sa puissance
Ça me morcelle dans l’indécence je martyrise sa réticence
Ça me délite dans l’orgueilleuse et me convie dans ces muqueuses
Ça m’a créer dans la torpeur je l’abreuverais de ma douleurs
Ça rend l’eau clair sur ma banquise je m’en délecte je m’en junckise
Ça me ruisselle et ça m’inonde ça ensorcelle mes rêves immondes
Et sur son corps des vagues se brisent Et sur son sort mes lames l’infligent
Et dans ces creux et jusqu’aux os j’insufflerai mes soubresauts
Ces interstices tournés vers moi rien n’y survit cela va de soi
Mes doigts s’animent aux émotions quand je devine les intentions
Tout est moelleux je m’y enfonces et peu a peu elle s’y renonce
Et ça se noie sous ces pupilles je pousse memere dans ces orties
Elle sent mon souffle sur dos nu et dans le vice je m’évertue
Ces lèvres inondent et se délecte du pieux parfum de l’arbalète
Tout s’évapore des corps déchus reste l’invisible à l’oeil nu
Envie d’amour j’invente rien les interdits n’en peuvent plus rien
Ça déraisonne dans mes entrailles et plus ça cogne plus je défaille
C’est la révolte aux commissures je prendrais tout je la rassure
Jusqu'à la lie je la voudrais et même après s’il en restait
Ces lèvres chaudes mes certitudes Ces cheveux fous mon amplitude
Ça colle les chairs enflamme les ondes d’entre Ces lèvres d’entre Mes ombres
Elle me décuple à l’hystérie torrent brûlant de symphonies
Et je m’épanche à ces plaisirs soumets ces sens jusqu’aux soupirs
A chaque instants où je m’effondre sur son visage mon hécatombe
Plus de prudence pour la marquise Plus d’indulgence maintenant j’exige
Ça s’amoncelle dans le silence et ça contemple nos impatiences
Je m’abandonne je capitule en elle résonne ma servitude
Elle s’abandonnes sur l’échafaud en moi plastronne le bourreau
Ça prend les jours Ça prend les nuit ça fait le tour de mes envies
Et Ça me mène ou elle s’invite et ça l’enchaîne ou je m’évite​