Oh nuit
Oh nuit, maîtresse bienveillante, à la robe assombrie
Toi qui me perds dans tes cendres de lumière
Toi qui m’espère dans un éclat de poussière
Tu dessines mon ombre et me montre qui je fuis
De ton pinceau filant tu esquisses, cruelle aquarelle
Mon visage, oh supplice, tombé dans ton escarcelle
Le regard hagard c’est figé dans le coin du tableau
La toile que tu tisses sera mon dernier tombeau
Douce amie, point de méprise pour ton vieil ouvrage
Car jamais, dans ton abîme, il faut y rendre hommage
Tu n’es ici bas que pour nous tendre piège
La torpeur est un vice et tu nous en protége
Nuit vestale m’enveloppant dans ta blanche chimère
Tes millions d’yeux veille sur mon impassible éveil
Guidant mon âme fragile vers une autre atmosphère
Le sommeil couchant s’éprend du souffle d’un réveil
Tu es la page qui m’entraîne de voyage en exile
Tu t’es nourrie de ma colère et inspirant le stylo habile
Oh nuit, maîtresse frivole, à la robe en liesse
Sur le papier c’est couché ton indécente promesse
*Inspiré par Gabrielle
Oh nuit, maîtresse bienveillante, à la robe assombrie
Toi qui me perds dans tes cendres de lumière
Toi qui m’espère dans un éclat de poussière
Tu dessines mon ombre et me montre qui je fuis
De ton pinceau filant tu esquisses, cruelle aquarelle
Mon visage, oh supplice, tombé dans ton escarcelle
Le regard hagard c’est figé dans le coin du tableau
La toile que tu tisses sera mon dernier tombeau
Douce amie, point de méprise pour ton vieil ouvrage
Car jamais, dans ton abîme, il faut y rendre hommage
Tu n’es ici bas que pour nous tendre piège
La torpeur est un vice et tu nous en protége
Nuit vestale m’enveloppant dans ta blanche chimère
Tes millions d’yeux veille sur mon impassible éveil
Guidant mon âme fragile vers une autre atmosphère
Le sommeil couchant s’éprend du souffle d’un réveil
Tu es la page qui m’entraîne de voyage en exile
Tu t’es nourrie de ma colère et inspirant le stylo habile
Oh nuit, maîtresse frivole, à la robe en liesse
Sur le papier c’est couché ton indécente promesse
*Inspiré par Gabrielle