Petit oiseau
Petit oiseau abreuvé de plein air
Aux ailes fragiles sur tes flancs recourbées
Etouffe un cri quand le cœur de l’hiver
Soumet ton âme dans un baisé volé
Petit oiseau abreuvé de lumière
Les yeux perdus dans ce ciel dénudé
Tu te souviens de ces voiles de poussières
Où tu rêvais, tendre chimère, de te poser
Petit oiseau abreuvé de myrtilles
Sur le rameau à l'écrin déserté
Les vieux fagots d’où les œufs s’écarquillent
Célèbre la bravoure de ton dessein brisé
Petit oiseau abreuvé de colère
Que mère nature t’épargne ce supplice
Prions, mes frères, pour que dieu notre père
Reconnaisse en cet hère l’un de ces nombreux fils
Petit oiseau referme tes paupières
Voit comme ce jour veut bien t’être gracieux
Succombe, errant, au charme de sa lumière
Une coquille se brise, au loin, comme cadeau d’adieu
L’estampille rouge sur ton manteau perlé
Obscur écho de ton chant répandu
Imbibe ma plume et tes yeux fatigués
D’avoir appelé tellement et si peu répondu
Petit oiseau abreuvé de plein air
Aux ailes fragiles sur tes flancs recourbées
Etouffe un cri quand le cœur de l’hiver
Soumet ton âme dans un baisé volé
Petit oiseau abreuvé de lumière
Les yeux perdus dans ce ciel dénudé
Tu te souviens de ces voiles de poussières
Où tu rêvais, tendre chimère, de te poser
Petit oiseau abreuvé de myrtilles
Sur le rameau à l'écrin déserté
Les vieux fagots d’où les œufs s’écarquillent
Célèbre la bravoure de ton dessein brisé
Petit oiseau abreuvé de colère
Que mère nature t’épargne ce supplice
Prions, mes frères, pour que dieu notre père
Reconnaisse en cet hère l’un de ces nombreux fils
Petit oiseau referme tes paupières
Voit comme ce jour veut bien t’être gracieux
Succombe, errant, au charme de sa lumière
Une coquille se brise, au loin, comme cadeau d’adieu
L’estampille rouge sur ton manteau perlé
Obscur écho de ton chant répandu
Imbibe ma plume et tes yeux fatigués
D’avoir appelé tellement et si peu répondu