Mais dites tout! Et n'en pensez pas moins.
Chaque jour passant voit son flot de sang.
Aux murmures des passants, néanmoins,
Rappelez-vous des temps moins oppressants.
Dites tout les maux, que vous détestez.
Chaque jour qui passe s'enfuit, hélas.
Aux lueurs de l'aurore, vies molestées,
Rappelez-vous les amants qui s'enlacent.
Dites tout les mots, que vous chérissez.
Chaque jour fuyant devient une nuit.
Aux chaleurs du soir, que vous bénissez,
Rappelez-vous de vivre sans ennuis.
Dites tout les forts, châteaux en Espagne.
Chaque jour luisant devient plaisant.
Aux tournures des champs d'or de nos campagnes,
Rappelez-vous les rêves bienfaisant.
Dites tout l'effort, les fronts en sueurs.
Chaque jour se poursuit, même dans le silence.
Aux bruits de pas, des armes des tueurs,
Rappelez-vous, la vie est une chance.
Rappelez-vous les prairies verdoyantes
Rappelez-vous les mairies fourvoyantes
Rappelez-vous les lacs de nos montagnes
Rappelez vous le tact de nos compagnes.
Dites tout, mais n'en pensez pas moins cependant.
Ne pleurez plus. Fermez le cœur de vos pendants
Chaque jour passant voit son flot de sang.
Aux murmures des passants, néanmoins,
Rappelez-vous des temps moins oppressants.
Dites tout les maux, que vous détestez.
Chaque jour qui passe s'enfuit, hélas.
Aux lueurs de l'aurore, vies molestées,
Rappelez-vous les amants qui s'enlacent.
Dites tout les mots, que vous chérissez.
Chaque jour fuyant devient une nuit.
Aux chaleurs du soir, que vous bénissez,
Rappelez-vous de vivre sans ennuis.
Dites tout les forts, châteaux en Espagne.
Chaque jour luisant devient plaisant.
Aux tournures des champs d'or de nos campagnes,
Rappelez-vous les rêves bienfaisant.
Dites tout l'effort, les fronts en sueurs.
Chaque jour se poursuit, même dans le silence.
Aux bruits de pas, des armes des tueurs,
Rappelez-vous, la vie est une chance.
Rappelez-vous les prairies verdoyantes
Rappelez-vous les mairies fourvoyantes
Rappelez-vous les lacs de nos montagnes
Rappelez vous le tact de nos compagnes.
Dites tout, mais n'en pensez pas moins cependant.
Ne pleurez plus. Fermez le cœur de vos pendants